N°12,la Sauber C9 Mercedes de 1989

Publié le par T.Beaufort

Les flèches d'argent . De gauche à droite,Max-models,Altaya,et Ixo.

 

N°12, la Sauber C9-Mercedes, une étoile filante :

 

 

 

1989, Mercedes triomphe au 24 heures du Mans, face à Jaguar et Porsche. Si les médias et le grand public retiennent que c’est une Mercedes qui s’ait imposée dans la Sarthe cette année là, le passionné lui,n’oublie pas qu’un artisan suisse, Peter Sauber est à la base de ce succès.

Sans revenir sur l’histoire des Sauber aux 24 Heures, un petit retour en arrière s’impose. En 1983, la petite Sauber C7 BMW est la seule voiture dans les dix premiers du classement général,à n’être pas une Porsche 956.Un petit exploit à l’époque. Et le début d’une longue et inexorable montée en puissance.

Si en 1984,aucune voiture n’est engagée au Mans,l’année suivante apparaît une nouvelle C8,propulsée par un…V8 Mercedes. La voiture déclarera forfait pour la course, suite à un vol plané.

En 1986, la Sauber C8 devient « Kouros » suite à un accord avec les parfums Yves Saint Laurent. Deux voitures seront alignées au départ mais aucunes ne terminera.

En 1987, la C9, toujours aux couleurs Kouros succède à la C8. Ce coup-ci, la voiture est au niveau de performance face aux Porsche 962 C, les reines de l’endurance, et aux nouvelles Jaguar XJR8. Mais les deux voitures abandonneront encore. En fin de saison, Kouros retire son soutien. Mais Mercedes, lentement apparaît sur les Sauber.

Pour la saison 1988, le sponsor des Sauber est AEG-Olympia, une filiale de Mercedes. La mention « Sauber-Mercedes » apparaît sur le pare-soleil. La Sauber-Mercedes dispute le championnat du monde face aux vieillissantes Porsche 962 C et aux fringantes Jaguar XJR 9.Pour les 24 Heures,deux voitures sont engagées,mais l’aventure se termine dès les essais,par le forfait de l’équipe,suite aux problèmes de pneumatiques qui causeront l’accident de l’une des deux voitures,dans les Hunaudières. En fin de saison, c’est finalement Jaguar qui remportera le championnat.

 

Ici,la versio Max-models. Malgré son age,cette miniature reste excellente.Seul le traitement des phares a un peu vielli.le support d'aileron manque de finesse.

 

 

En 1989, Mercedes est enfin prêt. L’appui  total du constructeur allemand est maintenant visible. Les voitures sont gris-argent, sans aucun sponsors. Les « flèches d’argent » vont écraser le championnat, et remporter en fin de saison les titres pilotes et constructeur.

Au Mans,trois Sauber-Mercedes sont alignées face à quatre Jaguar XJR 8,et aux Porsche 962 C des nombreuses écuries privées,Porsche s’étant officiellement retiré. Le match sera superbe. Tour à tour,Mercedes,Jaguar et Porsche prendront l’avantage. Mais c’est finalement la Sauber-Mercedes n°63 de Mass/Reuter/Dickens qui l’emportera. C’est elle la vedette de ce numéro 12.

Pour la petite histoire,en 1990 apparaîtra la Mercedes C11.La mention Sauber aura disparue. L’absorption de Sauber par Mercedes est terminée.

La Max-models vue de derrière.C'est propre et juste.

 

 

Les 7 erreurs de la Sauber-Mercedes C9 :

Pour ce comparatif,la version Altaya bien sur,inédite au moment de sa sortie. Face à elle,la version boutique produite par Ixo. Et en guest-star,la version Max-models,qui était jusque là,ma référence.

La ligne générale de la voiture est bien rendue,même si l’interprétation du passage de roue arrière diffère entre la Max-models et la Ixo/Altaya. Avantage Max-models. Même chose pour  l’arrière du compartiment moteur. Là encore, avantage Max-models.Pour le reste ,avantage Ixo/Altaya pour le traitement des détails (support d’aileron,phares,prises d’air,échappements…).

Voilà pour faire court sur la comparaison Max-models vs Altaya/Ixo.

 

 

 

La vue de dessus des 3 versions permet de bien les comparer.Sur la version Altaya au milieu,on voit bien les fameuses" persiennes". La décoration de l'aileron de la version Altaya est en tampograghie,alors que la version Ixo dispose d'une décalcomanie.D'ou un aspect plus brillant.

De gauche à droite,Max-models,Altaya et Ixo.

Par contre,l’analyse des deux versions Altaya et Ixo,n’est pas sans surprise.

 

 Altaya vs Ixo :

Le gros point noire de la version Altaya,c’est la présence de ces persiennes sur le capot avant. Pourquoi un tel choix,alors que la version Ixo dispose bien des persiennes obturées ?! Et ce défaut n’a pas été corrigé sur la seconde édition. Restait il tant d’invendus de l’édition 1 ? Mystère. Bref,c’est le détail qui fâche et qui plombe la note de ce comparatif. D’autant plus que la version Altaya se révèle supérieur à  la Ixo,dans le traitement de certains détails.

Sur cette photo,outre les persiennes,on distingue la petite prise d'air du cockpit,les antennes,le tableau de bord peint,les supports des rétroviseurs peints qui différencie la version boutique  à droite)de la version presse (à gauche).

 

 

Les + et les - de chaque version :

 

Ixo :

 

Les + :            Habitacle peint (siège deux tons,tableau de bord)

                       Présence des antennes,d’un crochet de remorquage à l’arrière, prise d’air périscopique sur l’habitacle.

Les persiennes sont justes.

Disques de freins (avec étriers !)

                        Finition générale (peinture plus belle,prises d’air radiateur frontal).

 

 

Les - :             Harnais de sécurité non peint,écrous non peints.

Treillis tubulaire arrière peint incomplètement.

Absence du carré jaune à l’arrière droit.

 

 

Version Ixo.Si le crochet (en rouge à gauche du support d'aileron) est bien là, le carré jaune  sur le feu arrière droit a disparu. Le treillis est partiellement peint.

Altaya :

Les + :            Ceintures de sécurité peintes en rouge dans l’habitacle.

 

 

 

                        Ecrous de roues peintes, rouges à gauche, bleu à droite. (Bravo).

 

 

 

                        Treillis tubulaire entièrement peint.

 

 

 

                        Carré jaune à l’arrière du feu rouge droit.

 

 

 

                        Disques de freins (sans étriers !)

Les - :          Finition générale (peinture un peu moins belle, absence des antennes, intérieur noir……) et surtout , les persiennes sur le capot avant (Grrrr….)

 Sauber version Altaya.Le treillis est peint entièrement.le carré jaune est bien là.

 

Vous savez maintenant ce qu’il faut faire pour améliorer la version….Ixo !

 

 

Sauber C9,version Max-models.Il manque une antenne.La prise d'air en bas du flanc devrait etre noire.

 

 

Sauber C9 ,version Altaya.Ah ! Maudites persiennes ! Par contre ,on voit les écrous de roues peints en bleu.

 

 

Sauber C9,version Ixo.Tout est là.Difficile de voir que les étriers de freins sont aussi présents avec les disques.Mais ,les écrous ne sont pas peints...

 

Note : La Sauber C9 Mercedes de 1989 :

Encore un modèle inédit au moment de sa première sortie en kiosque. Est sortie depuis en version boutique. Remplace la version Max-models que je possédais.

 

Intérêt : 8/10, même si elle n’est pas une voiture mythique,cette Mercedes à remportée les 24 Heures du Mans en 1989,une édition particulièrement disputée. Retour d’une décoration type « année 60 », à savoir, sans sponsor extra sportif.

Forme : 6/10, mais pourquoi donc avoir fait des persiennes sur les ailes ?

Décoration : 10/10, Complète ! C’était facile vu le nombre des sponsors.

Finition : 7/10, correct. Peinture un peu moins belle que la version boutique .Bien vu le carré jaune et les écrous de roues peints.

Note finale : 6/10. La très grosse erreur des persiennes coûte cher,tant celle-ci attire l’œil.

Sur cette photo,on sent toute la puissance du V8 Mercedes.

Voila, c’est fini pour aujourd’hui. N’hésitez pas à laisser des commentaires. A suivre…

 

 

Publié dans lemanscollection

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article